Mon, 25 January 2016
Mesdames, messieurs,
Avant tout je voudrais remercier L'Academie Diplomatique International a Paris et son D.G Jean-Claude Cousseran ainsi que Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur, Docteur Khalid Al-Angari, de m'avoir invité aujourd'hui. Aujourd'hui, ce n'est pas en tant que Prince, ancien fonctionnaire, ou Président d'un centre de recherche que je me présente devant vous – mais en tant que citoyen; citoyen d'un pays constamment et injustement soumis à des analyses partisanes, sectaires et simplistes. Mon pays est trop souvent jugé et appréhendé à travers des prismes manichéens.
Je m'adresse donc à vous, aujourd'hui, en tant que citoyen qui souhaite rétablir la vérité sur son pays et corriger des perceptions, erronés, trop souvent colportées qui ne sont jamais allées dans mon pays et qui ne le connaissent pratiquement pas.
A l'image d'un pays médiéval d'écrit par ceux-ci, je veux opposer la réalité d'un Etat Nation, qui évolue à son rythme mais résolument et qui joue un rôle essentiel dans la géopolitique contemporaine.
Aux accusations de soutien au terroriste et aux groupe antiétatique, je veux opposer la réalité d'une puissance régionale qui, souvent seule et contre vents et marées, protège avec prudence les Etats Arabes et Musulmanes souverains contre toutes les tentatives de déstabilisation.
Et dans le concert des nations, quand ceux-ci nous dépeignent comme «le problème principal» ou le «Royaume qui fait trembler le monde», je veux opposer la réalité d'une royaume qui, en réalité, est source de bien faits pour le monde: une terre sainte et un Royaume philanthrope.
Mesdames, Messieurs, ce sont ces vérités que je souhaite rétablir pour vous présenté un état des lieux plus juste et plus éxacte de mon cher pays.
Tout d'abord, je souhaite vous expliquer pourquoi le royaume est un élément fondamental dans l'équilibre mondial.
Dans le contexte National Saoudien, la religion Musulmane est, pour reprendre les mots de l'écrivain et penseur Français Ernest Renan dans son livre «Qu'est ce qu'une Nation», notre «plébiscite de tous les jours.»
Cela veut dire que l'Islam se loge au cœur de l'identité Nationale Saoudienne et y demeurera éternellement. Car si, comme dit Renan, «une nation est une âme, un principe spirituel», L'islam a toujours représenté et continuera à être l'âme et le principe spirituel de la nation Saoudienne.
Le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis; tous ces concepts qui définissent une Nation selon Ernest Renan, puisent leur source, dans le contexte Saoudien, dans la religion Musulmane. La grande agrégation, au cœur de la péninsule arabique, de musulmans et de musulmanes d'esprit et de cœur, donne naissance à une conscience Islamique et nationale qui s'appelle le Royaume d'Arabie Saoudite.
Sur le plan régional, l'Islam est la source des systèmes politiques de tous les pays Arabes, qu'ils soient religieux, laïcs ou hybrides, en fonction de l'histoire particulière de chaque pays et de chaque société. Hier et aujourd'hui, tous puissent le même élan de ferveur qui a conduit les arabes à unifier tout le Moyen-Orient à la mort du Prophète ﷺ.
Michel Aflaq, un Syrien Chrétien francophone et grand penseur de l'Arabisme, a écrit que l'islam est «une composante essentielle de la civilisation Arabe». Cette religion a été révélée sur une terre Arabe, à un prophète Arabe et en langue Arabe. C'est une composante fondamentale du patrimoine commun des sociétés Arabes. La conscience Arabe, qu'elle soit de confession Juive, Chrétienne, Musulmane ou autre, est donc, toujours selon Michel Aflaq, «un corps dont l'âme est l'Islam»
Aujourd'hui encore, presqu'un demi-siècle après la mort d'Aflaq, les sociétés Arabes continuent à trouver en l'islam la «pulsion vitale» et «les forces latentes» pour exister sur les scènes politiques régionales et internationales.
Il apparaît donc que la référence à l'Islam ne s'oppose pas à la reconnaissance de l'apport des autres religions et tendances non-religieuses dans le monde Arabe contemporain; cette référence à l'Islam devrait être comprise comme un héritage national et culturel commun, indépendamment de la piété ou de l'adhésion religieuse; car en vérité, comme a dit Aflaq «l'Islam est la meilleure expression du désir d'éternité et d'universalité de la nation Arabe. Il est Arabe dans sa réalité et universel dans ses idéaux.»
Le Royaume dont je suis issu est au cœur de l'Islam. Sur la scène internationale, l'Arabie Saoudite est un pivot du dialogue interreligieux. Lors de leur rencontre historique au Vatican en 2007, le Roi Abdallah avait exposé au Pape Benoît XVI, qui a manifesté son assentiment, son projet de création d'un forum interreligieux - le Centre du Roi Abdallah Ben Abdelaziz pour le Dialogue Interreligieux et Interculturel («KAICIID»). Tous les deux étaient notamment motivés par le souci de préservation de la présence des Chrétiens d'Orient.
Depuis 2012, ce centre, siègée à Vienne, ville qui a été sélectionnée pour son importante contribution à la civilisation humaine. Il œuvre pour renforcer la compréhension mutuelle, la coopération, le respect de la diversité, de la justice, et de la paix. Le Centre du Roi Abdallah pour le Dialogue Interreligieux et Interculturel est une organisation internationale fondée par l'Autriche, l'Arabie Saoudite, l'Espagne et le Saint-Siège.
Son administration est composé de neuf membres: un représentant de l'Hindouisme, un représentant du Judaïsme, un représentant du Bouddhisme, trois représentants de la religion Chrétienne, et trois représentants de l'Islam. Elle comporte également une centaine d'adeptes de différentes religions et de représentants d'organisations culturelles et internationales.
Le Royaume est aussi toujours le premier, à chaque fois et partout où cela est nécessaire, à se porter au secours des populations de toutes les pays de monde. Entre 1973 et 2015, l'Arabie Saoudite figure parmi les plus généreux donateurs de l'aide au développement, y consacrant environ 1,5 % de son produit intérieur brut. Cette solidarité constitue l'un des cinq piliers d'Islam, celui de la zakat, ou l'aumône. Dans le Royaume, tous les citoyens, même les plus modestes, participent aux campagnes de dons, parfois instiguées par le Roi ou par certains membres de la famille Royale, parfois instiguées par le secteur de la bienfaisance très actif – et très encadré par le Ministère de l'Intérieur.
L'Arabie Saoudite s'engage également activement pour la réhabilitation de ceux qui se sont radicalisés. Depuis 2004, Le Centre Mohammed Ben Nayef, situé en banlieue de Riyad, impose aux anciens extrémistes de suivre un régime de déradicalisation, ou ce que je préfère appeler «réIslamisation». Ces anciens combattants extrémistes y suivent un programme qui leur donne les clefs pour retrouver le droit chemin. Les cours sont dispensés par des oulémas Saoudiens respectés - ces mêmes oulémas dont les paroles sont souvent abâtardies et déformées par les terroristes. L'implication des oulémas est très précieuse et efficace dans la mesure où ils font un travail d'explications des textes et des sources qui ont été déformés et détournés par les terroristes. En réalité, Ils substituent au discours terroriste celui de l'Islam authentique: un discours pacifiste, spirituel et pluraliste. D'anciens participants qui ont effectué un passage réussi dans ce programme interviennent également pour partager leur expérience avec les nouveaux venus.
En deux ans, 3000 anciens extrémistes ont pris part à nos programmes de réIslamisation, qui apportent une réponse globale aux facteurs politiques, psychologiques, religieux et socioéconomiques qui sont à l'origine première de leur radicalisation.
Medames, Messieurs,
Le Wahabisme n'existe que dans les discours de dits experts et journalistes mais en aucun cas il existe en Arabie Saoudite.
La loi fondamentale du Royaume déclare que l'islam est la réligion du pays. Ailleurs, en Iran par exemple, leur constitution spécifie que la secte Jafari est leur religion.
Alors que le Royaume , lui, pratique l'islam suivi par les SALAF ALSALIH: les pieux aieux qui ont succédé à la mort du Profhète Mohammed dans les quatre jurists sunnites: Malik, Alshafii, Abu Hnif, et Ibn Hanbal.
Mohammed Ibn Abdal-Wahab, le réformateur unitarien du Dix huitième siècle dont les enseignement sont donnés a la famille Royale d'Arabie Saoudite a suivi les discours d'Ibn Hanbal. Cependant la jurisprudence appliquée dans le système judiciaire du Royaume accepte également les trois autres écoles.
Les citoyens Chiites en Arabie Saoudite ont leur propre cours des secte Chiite.
Je vous ai parlé de la religion, qu'en est-il de la politique?
L'Arabie Saoudite, si je peux emprunter cette comparaison à l'histoire française, est plus «orléaniste» que «légitimiste.» Les trois élections municipales organisées en Arabie Saoudite au 21ème siècle sont souvent présentées comme des tentatives de «démocratisation» ou de «modernisation» de la société Saoudienne, des tentatives précipitées par les soulèvements Arabes de 2011.
La réalité du contrat social entre l'État et le citoyen dans le Royaume est, bien sûr, beaucoup plus nuancée. Les droits et les responsabilités de l'état et des citoyens, dans le contexte Saoudien, repose sur le concept Islamique de Choura, ou de consultation, c'est a dire, la gouvernance par le consensus. Quelques exemple suivent:
Les élections municipales du 21ème siècle sont donc le résultat de plus d'un siècle d'évolution institutionnelle de la politique intérieure Saoudienne. Elle continue d'évoluer naturellement, tout comme l'avènement de la Cinquième république et de la démocratie contemporaine Française ne découle pas directement de la Révolution de 1789, mais est plutôt le résultat de plusieurs siècles de progrès, d'erreurs, et surtout d'accumulation d'expérience. Si je ne me trompe pas, les femmes françaises ont reçu le droit de vote 155 ans après la création de l'état-nation moderne français, contre seulement 81 ans chez nous.
Historiquement, l'Arabie Saoudite était composée d'un assemblage de tribus bédouines gouvernées par d'anciennes coutumes tribales et de centres urbains périphérique de l'Empire Ottoman. Elle a ensuite évolué vers un Etat-Nation politiquement et administrativement unifié, avec une seule citoyenneté.
En cela, notre société à évolué d'une manière plus comparable à l'évolution de la France dans contexte occidentale ou de celle du Maroc ou de l'Égypte, qu'aux évolutions des états postcoloniaux du Levant.
Les réformes constitutionnelles de 1992, sous le règne du Roi Fahd, n'étaient donc qu'une nouvelle manifestation des différentes étapes de l'évolution de notre politique interne. Elles ont abouti, deux décennies et demi plus tard, à l'institutionnalisation de la gouvernance municipale fondée sur le consensus, culminant avec l'organisation des élections municipales en 2005, suivies de celles de 2011 et 2015. Ce denier scrutin a donné le droit de vote aux femmes Saoudiennes et aux jeunes Saoudiens âgés de plus de 18 ans.
Il faut aussi noter la réforme de 2011 du parlement Saoudien, le Conseil Consultatif, qui impose qu'au moins 20% des députés soient des femmes – un niveau de représentation législative des femmes sans équivalent dans le monde Arabo-Musulman.
Les réformes politiques s'affermissent donc bien au rythme du processus de centralisation de notre pays. Chaque réforme de la politique intérieure Saoudienne se veut une réponse à l'expansion des infrastructures, à la densification des populations, à l'amélioration de la prospérité économique et à l'augmentation des exigences des citoyens Saoudiens.
Qu'en est-il la politique régionale ?
Après les révoltes Arabes de l'hiver de 2010 et du printemps de 2011, l'Arabie Saoudite s'est trouvée, malgré elle, dans la position de protectrice des régimes Arabes et de la voix des peuples Arabes sur la scène internationale. En tant que garante de la continuité des états-Arabes, l'Arabie Saoudite suit une politique modérée, c'est-à-dire ni révolutionnaire, ni contre-révolutionnaire, mais plutôt, dans le lexique orléaniste «via media»: soutenant les gouvernements qui respectent la dignité de leurs peuples.
Cette politique s'est manifestée dans le soutien au régime de Mohammed Morsi jusqu'à son rejet par le peuple Egyptien, puis par le soutien à son successeur Abdelfatah El Sisi; elle s'est manifestée aussi par le soutien aux forces de l'Armée Syrienne libre et ses dirigeants laïcs face à la double menace de la barbarie du régime de Bachar Assad et du soi-disant «État Islamique» ou Daéch, que je préfère d'appeler «Fahech,» qui veut dire «obscène» en Arabe.
En substance, le Royaume soutient tout gouvernement Arabe qui respecte et garantit la dignité citoyenne, la sécurité nationale et la prospérité économique de son peuple.
C'est la raison pour laquelle l'Arabie Saoudite et le Conseil de Coopération du Golfe ont soutenu le Dialogue national Yéménite face aux révoltes contre l'ancien dictateur, Ali Abdellah Saleh. C'est également ce qui motive le soutien Saoudien au gouvernement Yéménite légitime d'Abd Rabou Mansour Hadi face à la menace des Houthis, les rebelles sectaires soutenu par l'Iran et Al Qaeda.
L'Iran répète au Yémen ce qu'il a tenté d'accomplir en Irak, la Syrie, et au Liban: essayer d'affaiblir le gouvernement d'un pays Arabe souverain pour constituer un arc périphérique d'états Arabes faibles qui sert son rêve de retour d'un empire Persan qui s'étendrait jusqu'à la Méditerranée. Et de même manière que nous soutenons les peuples Libanais, Syriens, et Irakiens contre les milices sectaires soutenues par Téhéran, nous soutenons la lutte du Yémen pour l'indépendance et la souveraineté; et nous soutiendrons tout peuple ou pays Arabe qui se bat contre l'intervention étrangère, qu'elle soit Persane, Russe, ou autre.
En Palestine également, le Royaume est le premier défenseur du peuple et gouvernement légitime Palestinien et se fait le porte parole des espoirs d'eux dans les sphères internationales. N'oublions pas que l'Arabie Saoudite est à l'origine de l'Initiative de Paix Arabe, présentée par le Roi Abdallah. Cette proposition est toujours le document de référence de Ligue des Etats Arabes.
En plus de soutenir politiquement l'Etat de Palestine contre à la fois, les milices armées comme le Jihad Islamique, soutenues, encore, par l'Iran et l'occupation Israélienne, l'Arabie Saoudite apporte un soutien financier majeur à cet Etat.
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi également de vous présenter le Royaume philanthrope.
Notre pays est l'un des plus grands contributeurs aux opérations humanitaires menées sous l'égide des Nations Unies. En 2014 seulement, l'Arabie Saoudite a versé 736 millions de dollars d'aide. Entre 2000 et 2010, l'aide humanitaire Saoudienne était en augmentation constante, passant de 11,7 millions de dollars en 2000 à 346,8 millions de dollars en 2010.
Par ailleurs, l'aide Saoudienne ne se limite pas aux seules populations Musulmanes. Soutien aux victimes du tsunami en Indonésie en 2004, aux victimes de l'ouragan Katrina en Louisiane en 2005, aux victimes du séisme en Haïti en Janvier 2010 (Le Royaume a versé 50 millions de dollars aux Nations unies en faveur d'Haïti).
Enfin, en injectant des milliards de dollars dans les banques centrales d'Egypte, de la Tunisie, du Liban, et du Yémen, l'Arabie Saoudite et les états du Golfe ont entrepris une forme purement khaleeji d'aide: une aide sans conditions préalables, qui tient directement responsables les régimes bénéficiaires pour son utilisation et sa distribution.
Où est donc ce Royaume «qui fait trembler le monde ?»
Selon quelques «experts» qui prétendent bien connaître mon pays, nous serions «Plus daéchiste que Daech», nous serions un «royaume wahhabite,» médiéval, barbare. Certains voudraient nous coller l'étiquette de «Daech blanc»
Le monde Arabe contemporain souffre malheureusement de la trop forte présence d'une analyse pseudo-sociopolitique manichéenne qui cherche toujours à placer le «blâme» sur l'Autre. Cet autre est le responsable de tous nos maux; maux dont nous ne serions aucunement responsables. Cette dialectique se retrouve à la fois dans le Nationalisme Nassérienne et dans l'Islamisme politique des Islamistes pretendes intégristes.
Ces deux idéologies, toutes deux fascistes (l'une nationaliste de «race,» l'autre nationaliste «religieuse») n'ont donné aux peuples Arabes ni la dignité, ni la sécurité et ni la prospérité que pourrait leur apporter le système pragmatique que le Royaume souhaite pour nos pays frères au monde Arabe. C'est pour cette dignité, sécurité et prospérité que le Royaume continuera à lutter, pour les Saoudiens, mais aussi pour tous les Arabes, Et Musulmans.
La monarchie Saoudienne n'est pas de droit divin comme l'ancienne monarchie Française; elle trouve son origine dans la volonté populaire, renouvelée par la bay'a, ou contrat, du peuple Saoudien – les Princes ainsi que les citoyens – au chef d'état et de gouvernement. C'est un véritable système constitutionnel inspiré de la Loi Islamique et du consensus citoyen, et non un régime dominé par l'autorité du Roi en monarque absolu. Mais cette vérité est souvent ignorée en faveur des images de fantaisie, préférée à une vérité plus complexe, et qui nécessite un effort de compréhension et de tolérance pour une culture et une façon de vivre différentes de la nôtre. L'Arabie Saoudite n'est ni un royaume barbare médiéval, ni une démocratie occidentale. L'Arabie Saoudite est tout d'abord l'Arabie. Elle l'était, elle l'est et elle le restera. Sa destinée restera entre les mains de ses peuples et non de tiers, qu'ils soient Musulmans ou occidentaux.
Comme je l'ai promis au début de mon intervention, je ne me suis pas adressé à vous aujourd'hui en tant que prince mais en tant que citoyen d'un pays terriblement incompris.
J'espère que vous avez désormais une vision plus claire de l'Arabie Saoudite que je connais: Un Royaume aimé par sa peuple, un partenaire essentiel dans la lutte contre la radicalisation et le terrorisme dont les Arabes et les musulmans sont les premières victimes (nous Saoudiens y compris).
Les Saoudiens ont partagé le chagrin des Français après les terribles attentats à Paris l'année dernière, comme ils ont pleuré après les attaques contre les mosquées Chiites dans notre pays.
Je vous ai parlé du fond de mon cœur de ce Royaume qui ne fait pas trembler le monde, mais qui est une source de bienfaits pour la communauté des nations. Je vous ai présenté notre Sainte Terre, notre Royaume philanthrope et humaniste.
Maintenant, c'est à vous d'ouvrir vos cœurs à ma chère Arabie, et de la comprendre avec toute la complexité de ce qu'elle a été, de ce qu'elle est et de ce qu'elle est appelée à devenir.
Merci beaucoup.